Puffin cendré - de Scopoli

Je profitai d'une balade Whalewatching sur la Costa Adeje pour photographier les puffins, nombreux autour de Ténérife, ceci sous les yeux écarquillés des autres touristes qui attendaient, eux, patiemment que l'équipage les appelle pour observer un globicéphale ou un dauphin. Nul doute qu'aucun d'entre eux n'aura réalisé qu'il était environné d'autre chose que de goélands.

L'opération aura eu un double intérêt :

- Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, même dans les temps d'absence des mammifères marins

- Suivant  des yeux la ligne d'horizon  sans arrêt, je n'ai pas eu le mal de mer. Je dis ça parce qu'au bout de 2h30 plusieurs personnes se sont mises à dégobiller autour de nous, pour le plus grand dégoût de ma fille et mon amusement personnel

Alors étant nouveau dans les puffins je me suis rendu compte qu'il existait deux espèces très proches et les critères d'identification ne sont pas évidents évidents :

https://www.ornithomedia.com/pratique/identification/distinguer-puffins-cendre-scopoli-boreal-01430/

Selon cet article nous aurions donc ici des puffins cendrés :

Sauf que ça non, ça fait plutôt puffin de Scopoli avec les traits blancs nets qui vont au bout de l'aile.

Et lui je sais pas.

 

Bécasseau sanderling

En vacances aux Canaries, fréquente la magnifique Playa de la Tejita avant de rejoindre le cercle polaire arctique, où il se reproduit.

 

Courlis corlieu

Quand on connait la couardise légendaire de son cousin le courlis cendré, c'est toujours scotchant de voir à quel point le corlieu tolère bien l'humain.

Celui-ci m'a bien occupé en attendant le retour en avion.

Il était peu enclin à laisser la vie sauve aux crabes du coin.

Attention courlis ! Derrière toi !

 

Pinson des Canaries

Exemple des phénomènes de spéciation qui peuvent se produire dès lors qu'une espèce continentale colonise une île : ici en l'occurrence le pinson des arbres qui se serait égaré sur Ténérife et aurait finalement décidé que l'on s'y sentait bien (mais c'était avant l'arrivée des touristes allemands).

Femelle :

Le mâle, en l'occurrence trop classe.

 

Huitrier-pie

Individu juvénile (d'où le collier blanc et le plumage pas encore noir) qui se sera laissé approcher par toute la famille, et je le remercie donc d'avoir participé à mes efforts de sensibilisation envers les zenfants.

 Si, comme lui, je fréquentais le petit coin de paradis qu'est Las Galletas, je ne me serais pas laissé dégager non plus, par ailleurs.

Pouillot des Canaries

Très semblable au pouillot véloce, mais canarien.

Curieusement, alors qu'on était début mars il y avait déjà des petits comme l'individu ci-dessous. Qui avait dû éclore début février ou même fin janvier.

Voici un adulte comparatif.

 

Dauphin tacheté

Ou encore dauphin tacheté de l'Atlantique. L'article Wikipédia associé à cette espèce de dauphin est très court, ce qui signifie que tout le monde s'en fout.

 

Globicéphale commun

Notoirement faciles à voir durant les excursions WhaleWatching, mais ça fait quand même son petit effet.

 

Serin des Canaries

C'est lui le chant complexe et nerveux que l'on entend à peu près partout sur Tenerife, et c'est d'ailleurs lui le fameux "canarie" qui donne son nom à ces îles.

 

Tourterelle des bois

La magie des Canaries : alors que cette tourterelle n'est pas forcément aisée à voir chez nous, cet individu est resté sur sa branche malgré les hurlements de mes enfants, tranquille.

 

Pipit de Berthelod

El espagnolo pipito.

 Traduction : Ce pipit est essentiellement présent en Espagne et aux Canaries. Oui je suis bilinguo.

Tourterelle rieuse

Tourterelle semblable à la turc, mais d'origine africaine. Présente sur Ténérife où elle se comporte comme un vulgaire oiseau des villes. Distance de fuite : 25 centimètres.

 

Lézard de Ténérife

Espèce endémique de Ténérife et Las Palmas. Gros comme un lézard à deux raies, et reconnaissable par les motifs bleus que l'on trouve sur les flancs du mâle.

 Celui-ci a été trouvé sur le Teide où il tentait un bain de soleil au milieu d'une famille de touristes français.

Espèces invasives

Bernaches du Canada et Ouettes d'Egypte sont des espèces considérées comme invasives. Elles font plein de petits : le grand remplacement est en marche le long du Rhin.

Ma fille a décidé d'améliorer l'une de mes photos.

C'est vrai que c'est mieux.

 

Orvet fragile

 Je profite de cet orvet fragile photographié au Schneeberg pour narrer une anecdote truculente :

Un jour que je faisais un tour en VTT autour de Dabo, je croisai un orvet fragile sur le petit single sympa que j'étais en train de descendre. Malheureusement, le temps de m'écrier "Ah non merde ! " je roulais sur le bout de la queue du dit orvet. Je freine. L'orvet semblait totalement impassible sauf sa queue qui sur 5 centimètres se mit à gigoter à fond pendant 30 secondes puis "POUK" se détacha tout net.

Alors okay c'est connu que les lézards arrivent à se séparer de leur queue en cas d'urgence mais vu en vrai et en live c'est en fait hyper impressionnant (et un peu dégueu).

Pluvier guignard

On aimerait vous épargner les poncifs du genre "la migration des oiseaux qu'est ce que c'est incroyable" mais quand même, dans le cas du guignard il faut bien avouer que c'est marrant : tous les ans ils s'arrêtent précisément sur le même coin de pelouse des chaumes vosgiennes, archi connu des ornithologues locaux (du coup).

Comment cette petite zone, assez peu étendue, peut attirer une tradition pareille, perso je comprends pas vraiment, d'autant qu'il s'agit très souvent de jeunes individus non accompagnés d'un adulte expérimenté.

 Accessoirement cet oiseau est si peu farouche que j'ai hésité à en prendre un pour lui faire un bisou. Je pense qu'il aurait rien dit. Peut-être juste rougi un peu.